Posts tagged ‘environnement’

L’UE adopte une stratégie de réduction de la consommation des sacs en plastique

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Strasbourg, 16 avril 2014
 
 
Par un vote du Parlement européen, l’Union européenne vient de se doter d’une stratégie de réduction progressive de la consommation de sacs plastiques légers. Ce texte prévoit notamment une réduction de 80% du nombre de sacs plastiques en 5 ans, et une facturation obligatoire de ces sacs dans le secteur alimentaire.
 
Sandrine Bélier, eurodéputée écologiste du grand Est, réagit à ce vote:
 
« L’Union européenne se saisit enfin du problème des sacs plastiques légers qui sont une source majeure de pollution, notamment dans les rivières et les mers.
 
Alors que chaque Européen consomme encore en moyenne 200 sacs plastiques légers par an, nous avons fixé un cap clair: réduire cette consommation de  80% en 5 ans. De plus, les pays qui souhaiteront interdire totalement les sacs plastiques légers seront autorisés à le faire.
 
En obligeant le secteur alimentaire à facturer les sacs plastiques, nous avons adopté une stratégie qui a déjà fait ses preuves, notamment en Irlande où une taxe de 15 centimes sur chaque sac plastique a permis d’en réduire la consommation de près de 90% en un an !
 
Je regrette néanmoins que les secteurs non alimentaires ne soient pas couverts par cette obligation: un sac plastique non réutilisable est un déchet inutile, quel que soit le secteur dans lequel il est utilisé.
 
Cette nouvelle directive n’en reste pas moins une victoire pour l’environnement et la santé des Européens. Les sacs biodégradables et compostables seront favorisés tandis que ceux dits « oxo-biodégradables », qui ne font en réalité que se fragmenter dans la nature, seront éliminés. Enfin, les substances dangereuses qui rentrent dans la composition des sacs seront supprimées.
 
Cette victoire ne doit pas nous faire oublier de revoir l’ensemble de notre stratégie par rapport aux déchets. Favoriser les matériaux éco-sourcés et biodégradables est une avancée réelle, mais le seul déchet qui ne pollue pas est celui qui n’est pas produit. Nous devons donc mettre l’accent sur la prévention et la réutilisation. »

 

avril 16, 2014 at 2:10 Laisser un commentaire

Initiative citoyenne européenne : La Commission européenne entend les Européen-nes

COMMUNIQUE DE PRESSE – Bruxelles, mercredi 19 mars 2014

Water

La Commission européenne se prononçait aujourd’hui sur l’initiative citoyenne « L’eau et l’assainissement sont un droit humain ! L’eau est un bien public, pas une marchandise! ». Première initiative citoyenne européenne (ICE) réunissant le million de signatures requis, elle est acceptée par la Commission européenne. Cette dernière doit encore présenter des propositions pour une législation européenne protégeant l’accès à l’eau. Les Écologistes européens félicitent les organisateurs de l’ICE « Right2Water » et attendent des actes concrets.  

 

Pour Sandrine Bélier, membre des Commissions Affaires constitutionnelles et Environnement :  » Nous vivons un moment historique pour la démocratie européenne et la préservation de l’environnement. Avec 1.884.790 d’Européen-nes, les organisateurs de l’ICE ont su relever le défi d’une campagne européenne et ont obtenu le soutien de leurs représentants du Parlement européen. Premier et unique instrument de démocratie participative directe, l’ICE bouleverse la prise de décision européenne. Pourtant la Commission aurait dû soumettre une proposition législative dès aujourd’hui. Le passage des discours aux actes sera un nouveau pas décisif pour l’Europe des citoyens. »

Pour José Bové, tête de liste des Verts aux élections européennes : Peut-on accepter qu’une famille n’ait plus d’eau courante parce que les politiques d’austérité l’on plongée dans la misère? c’est cette question que plus de 1,8 millions de personnes adresse à l’Europe. Pour moi la réponse est limpide : Non, bien entendu car l’eau est un droit ; l’eau n’est pas une marchandise. La mobilisation massive et le travail de centaines d’associations ont donc produit leurs fruits, et je les félicite pour leur détermination. J’attends de la Commission européenne qu’elle se mette rapidement à l’ouvrage pour traduire cette demande légitime dans des actes concrets. »

mars 19, 2014 at 11:38 Laisser un commentaire

Naoto Matsumura, le dernier homme de Fukushima au Parlement européen à Strasbourg mardi 11 mars 2014

Rendez vous au Parlement européen mardi 11 mars pour une conférence de presse, un débat public et une action de commémoration.

Autour du témoignage fort de Naoto Matsumura, homme de la terre, qui vit dans la zone évacuée depuis mars 2011 pour prendre soin des animaux abandonnés, et avec ma collègue eurodéputée EELV Michèle Rivasi, nous nous retrouverons au Parlement européen à Strasbourg pour trois temps forts dans la journée de mardi 11 mars afin de commémorer l’anniversaire de la catastrophe qui frappa le Japon il y a trois ans.

Naoto Matsumura Poster

mars 7, 2014 at 12:58 Laisser un commentaire

Sandrine Bélier interpelle la Commission européenne sur le programme LIFE

J’intervenais ce matin en commission Environnement au Parlement européen lors d’un débat portant sur le programme LIFE. A cette occasion, j’ai interpelé la Commission européenne sur l’utilisation du budget LIFE, déjà très restreint, pour financer des projets de compensation de la biodiversité et sur les nouveaux instruments financiers qu’elle souhaite utiliser pour financer des actions en faveur du climat.

mars 6, 2014 at 1:52 Laisser un commentaire

Préservation du Lynx boréal : un plan national est nécessaire

Le lynx est une espèce protégée dans l’Union européenne au titre des annexes II, III et IV de la directive «Habitats». Au niveau français, le lynx boréal est protégé par la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature et par l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux mammifères (mis à jour le 23 avril 2007). Pourtant sur la Liste rouge des espèces menacées en France de l’Union internationale pour la conservation de la nature, l’espèce est classée «en danger». Les associations de protection de l’environnement observent notamment que la présence du lynx dans le noyau vosgien est en régression tandis que la population du noyau jurassien tend à stagner (Source: Réseau loup/lynx de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS)). Selon le réseau loup/lynx de l’ONCFS, un seul lynx a été identifié dans les Vosges durant le suivi hivernal de 2013.

Malgré les appels des associations de conservation de la nature et des scientifiques en ce sens, le lynx ne bénéficie d’aucun plan de conservation à l’échelle nationale, à la différence par exemple du loup ou de l’ours (plan de conservation et de restauration de l’ours brun dans les Pyrénées jusqu’en 2009).

Au regard de ces éléments, l’avenir du lynx en France n’apparaît pas pleinement assuré et impose une grande vigilance. En début d’année, j’ai adressé une question parlementaire à la Commission européenne sur ce sujet. J’alertais notamment ses services des menaces qui pèsent sur sa préservation en Europe et plus particulièrement en France. Il est nécessaire d’adopter rapidement de nouvelles mesures de protection nationale. J’ai donc relayé l’idée de la mise en place d’un plan national de conservation du lynx par l’État français afin de mieux protéger cette espèce d’intérêt communautaire. x autorités françaises de décider des mesures de gestion (plan d’action national ou tout autre type de mesure) nécessaires pour obtenir un statut de conservation favorable.

 

Il est donc nécessaire que les autorités françaises développent et assurent une protection de l’espèce dans le cadre des espaces existants comme le conseille la Commission européenne. Toutefois, une pleine cohérence des politiques menées pour préserver cette espèce d’intérêt communautaire ne pourra être achevée sans un plan national ambitieux. A moins d’un mois de la présentation du projet de loi cadre sur la biodiversité, j’appelle donc le gouvernement à se mobiliser pour le lynx boréal.

Retrouvez ma question parlementaire ainsi que la réponse des services de la Commission ici.

février 24, 2014 at 5:26 Laisser un commentaire

Maïs OGM de Pioneer : L’opposition face au maïs OGM doit être reconnue par la Commission européenne

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, 11 février 2014

MaisLes gouvernements des États membres ont voté aujourd’hui, à l’occasion du Conseil Affaires générales, sur la proposition de la Commission européenne d’autoriser la culture d’une variété de maïs OGM dans l’UE pour la première fois depuis 15 ans. (maïs TC 1507 de la compagnie Pioneer-Dupont). Une forte majorité d’États membres (18) s’est prononcée contre une telle autorisation et seulement 3 États membres l’ont soutenue. Les Verts au PE demandent à la Commission de tenir compte de cette opposition et de retirer l’autorisation proposée.

Réagissant au vote des États membres, Sandrine BELIER, porte-parole Environnement des Verts européens a estimé que :

« Le Parlement européen (1), la majorité d’États membres et 80 % des citoyens ont clairement exprimé leur refus face à une nouvelle autorisation d’OGM. Mais l’absence de majorité qualifiée lors du vote d’aujourd’hui donne une nouvelle fois le dernier mot à la Commission européenne. Cette dernière parait prête à faire un cadeau à la compagnie Pioneer-Dupont et permettre l’autorisation d’au moins un OGM pendant cette législature.

Il est impératif que José Manuel Barroso, son Président, écoute et entende la majorité des Européens et retire sa proposition d’autoriser le maïs OGM de Pioneer. La Commission européenne doit cesser de tenter par tous les moyens d’imposer des choix qui semblent dictés par d’autres intérêts que ceux des consommateurs européens.

L’enjeu est capital pour la démocratie européenne. Alors que François Hollande rencontre cette semaine le Président américain et que le quatrième round de négociation du Traité transatlantique (TAFTA/TTIP) aura lieu à Bruxelles début mars, les dirigeants européens doivent faire comprendre à leurs homologues américains que les paysans et consommateurs européens refusent de se faire imposer leur alimentation par les multinationales. »

(1) Communiqué de presse du 16 janvier 2014 de Sandrine Bélier et José Bové « Les eurodéputés s’opposent à l’autorisation de mise en culture du maïs OGM »

février 11, 2014 at 5:20 Laisser un commentaire

Les eurodéputés s’opposent à l’autorisation de mise en culture du maïs OGM

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Strasbourg, le 16 janvier 2014

Logo de la Campagne des Verts "Donnons une chance aux abeilles"

Logo de la Campagne des Verts « Donnons une chance aux abeilles »

Les eurodéputés ont voté aujourd’hui une résolution proposée par le groupe Verts/ALE au Parlement européen sur la mise en culture du maïs OGM. Cette résolution, non contraignante, demande le rejet de la proposition de la Commission européenne d’autoriser la culture d’un nouveau maïs OGM. Elle souligne le fait que la Commission a dépassé les pouvoirs de mise en œuvre conférés par la directive 2001/18, appelle au retrait de cette demande d’autorisation et à n’autoriser aucun OGM tant que les procédures d’autorisation n’ont pas été améliorées.

Pour Sandrine BELIER, membre de la commission environnement du Parlement européen:

« En soutenant la résolution des écologistes, les députés européens s’opposent aux manœuvres de la Commission européenne qui parait prête à faire du forcing pour voir l’autorisation d’au moins un OGM pendant cette législature. Pourtant, l’exécutif européen vient de subir récemment un camouflet de la Cour de justice de l’Union européenne. Cette dernière a conclu que la pomme de terre Amflora avait été illégalement autorisée en 2010. Il est impératif que la Commission retire sa proposition d’autoriser un nouveau maïs OGM et entende l’appel du Parlement européen. Elle doit cesser de tenter par tous les moyens d’imposer des choix qui semblent dictés par d’autres intérêts que ceux des consommateurs européens. Les députés européens expriment le malaise d’une immense majorité de citoyens face aux OGM. »

 Suite à sa condamnation par la CJCE pour avoir indûment bloqué le processus d’autorisation du maïs OGM 1507 de Pioneer, la Commission a soumis une proposition d’autoriser ce maïs au Conseil des Ministres de l’UE, qui devrait statuer avant le 12/02. Dans sa hâte, la Commission suggère de passer par une obscure procédure écrite, qui éviterait les discussions au Conseil et tiendrait le public soigneusement à l’écart.

Pour José BOVE, Vice-président de la commission de l’agriculture du Parlement européen:

« Nous appelons les représentants des gouvernements, qui se réunissent demain en COREPER afin de décider de la suite à donner à cette demande, à tenir compte de ce vote des eurodéputés et des conclusions du cas Amflora pour rejeter cette autorisation et préserver les territoires européens de la culture de ce maïs OGM. Cela éviterait à la Commission d’être à nouveau poursuivie devant la CJCE  pour autorisation « illégale » d’un OGM. En outre, ce maïs OGM a été insuffisamment évalué et pose des problèmes écologiques, en particulier des impacts sur des insectes non ciblés et des pollinisateurs. Les Européens ne comprendraient pas que le 1er maïs OGM autorisé à la culture depuis 15 ans soit justement un produit pour lequel l’EFSA elle-même a indiqué qu’il comportait des risques. Après le vote irresponsable d’hier au Parlement européen qui empêche les apiculteurs de se protéger des OGM, il est absolument nécessaire de conserver une Europe sans OGM ».

janvier 16, 2014 at 11:18 1 commentaire

Biodiversité : Le Parlement européen agit contre la criminalité liée aux espèces sauvages

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Strasbourg, 15 janvier 2014

Aujourd’hui, le Parlement européen a adopté une résolution appelant l’Union européenne à agir contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Pour Sandrine BELIER, co-auteure de la résolution :

 « Agir contre ce fléau est une nécessité urgente. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et INTERPOL évaluent le fruit de cette criminalité entre 18 à 26 milliards d’euros par an. Le trafic de la faune et de la flore est aujourd’hui le quatrième commerce illégal derrière les drogues, le commerce des armes et le trafic d’êtres humains. Cette criminalité s’est accélérée ces dernières années et menace aujourd’hui les écosystèmes, les équilibres politiques et la sécurité des populations.

 Presque deux tiers des éléphants de forêt – de l’Afrique Centrale – ont été tués entre 2002 et 2012 pour leurs ivoires destinés aux marchés illégaux. La tuerie de centaines d’éléphants au Cameroun en 2012, par des bandes lourdement armées – venues du Soudan – illustre une situation dramatique. Un trafic qui aurait déjà fait plus de 1000 morts parmi les éco-gardes chargés de la protection des animaux sauvages avec des répercussions sur les populations locales et des régions entières.

 Le territoire européen étant la première zone de transit et de destination de ce trafic, le Parlement européen a pris la mesure de l’enjeu et de sa responsabilité. C’est l’objet de notre résolution. L’Union européenne doit se doter d’outils sérieux et efficaces. Les États membres doivent harmoniser leur législation et renforcer leurs services de douanes. Nous appelons la Commission et le Conseil à l’action et à l’engagement d’EUROPOL. Nous appelons à une tolérance zéro pour lutter efficacement contre ce fléau qu’est la criminalité liée au espèces sauvages. »

Retrouvez mon intervention en plénière du Parlement européen sur le sujet :

janvier 15, 2014 at 1:16 Laisser un commentaire

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